La trace est marque, passage, questionnement de lieu et de l’origine, regard sur le passé qui travaille le présent, effet de survivance. Elle est considérée comme une sorte de lien entre passé, présent, et le devenir ; elle donne lieu à un questionnement sur le temps et le geste, sur l’acte et le vestige, sur l’indice et l’absence. […] La trace a de plus une pensée, pensée qui prend en charge l’imprévisible […]. La trace est le nouveau, la divagation, l’errance… » Dominique Berthet, « Les traces et l’art en question »